Sommaire Faq


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Mettre un cheval en impulsion
Un contact juste
Le demi arrêt
Cheval qui emmène son cavalier
Sortir le garrot et muscler l'encolure
Encapuchonnement
Progresser en maintenant la confiance de son cheval
Première éducation au respect
Inattention au travail
Aides avec un cheval fin
Jouer avec les doigts
Allonger n'est pas accélérer


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Mettre un cheval en impulsion

En leçon de dressage, lorsqu'un cheval tend à ne plus être en impulsion ou bien sur les épaules, la monitrice nous conseille de reculer, et ceci à de nombreuses reprises si nécessaire; n'est-ce pas un moyen un peu "facile" pour résoudre le problème qui suggère peut être une faille dans le travail du cheval? Durant ma formation dans un autre club, nous avions plutot recours aux transitions ou aux travail sur 6 barres au sol pour alléger l'avant, et engager l'arrière!

Le problème de l'impulsion, de sa création et de sa conservation, est un des problème majeur de l'équitation.

Reculer peut-être un procédé fort utile pour engager un cheval mais ne saurait constituer une réponse globale! Beaucoup de reculers ne sont qu'acculement du cheval!
Tout un ensemble de choses concourt à l'impulsion qui est avant tout un état d'esprit du cheval...et du cavalier.

Le dressage du cheval consiste à créer les conditions de l'impulsion, à la canaliser, à la répartir harmonieusement, avec équilibre et justesse. Monter à cheval avec art, c'est obtenir le maximum d'impulsion compatible avec une réelle décontraction, avoir un cheval actif et léger.

L'impulsion sans la rectitude n'est qu'énergie perdue! Garder un cheval droit, sans que les hanches ou les épaules ne s'échappent, c'est permettre à l'impulsion de s'exprimer. La poussée des postérieurs est efficace dans la mesure où elle se transmet à l'ensemble du cheval, des hanches aux épaules, sans résistances ni torsions.

L'impulsion sans le calme n'est qu'agitation!
La véritable impulsion requiert le calme, la sérénité, la relaxation. L'impulsion n'est pas l'énervement, mais l'énergie dans la décontraction. Mettre un cheval "en impulsion", c'est avant tout créer les conditions de l'impulsion.

Commencez par mettre le cheval en place, dans une attitude juste et décontractée. Animez-le en recherchant avant tout la régularité de l'allure, l'équilibre, la cadence et la relaxation pour faire naître l'impulsion, c'est à dire le désir du mouvement, l'envie de gaieté.

La relaxation précéde l'impulsion.

Vouloir pousser d'abord et décontracter ensuite est illusoire! La relaxation, la cadence, l'impulsion et la rectitude appartiennent à la même famille. Elles sont indissociables. Tout est lié. Un cheval en place libère plus facilement son impulsion, mais l'impulsion place le cheval.

A propos de... l'impulsion

 

 

Un contact juste

J'aimerais savoir quel est le contact juste entre la main et la bouche du cheval. Dois-je supporter son poids ? Dois-je toujours avoir un contact discontinu (comme me dit mon entraîneur) ou plutôt un contact fixe ? Quelle sensation est procurée par un contact juste ? Pouvez-vous m`éclairer ?

La main du cavalier dialogue avec la bouche du cheval. La qualité du dialogue dépend de la justesse du contact. Le contact est juste lorsque le dialogue est courtois et empreint de respect. Dialoguer c'est parler, écouter, adapter sa réponse, sentir l'autre, proposer une nuance etc...

C'est pourquoi le contact avec la bouche du cheval doit être discontinu, adaptable à tout instant, ce qui n'exclut pas une main fixe, c'est-à-dire une main sereine qui ne bouge pas par rapport à la bouche du cheval.

Ce contact peut être continu par moment, par exemple avec un jeune cheval dans un trot franc. Continu ne veut pas dire lourd! Accepter du poids, tirer...équivaut à crier. Il n'y a plus communication mais rapport de force.

Lorsqu'une communication s'établit, le cheval étant dans l'équilibre et l'impulsion, le contact devient léger, voire très léger. Le cavalier a alors la sensation de mener son cheval au poids des rênes, au "poids du cuir". Il peut alors cesser son action de main tant que le cheval n'altère en rien son attitude. On dit alors qu'il pratique une descente de main.

A propos de... la mise en main

Géricault

Le demi-arrêt


À quelle fréquence utiliser le demi-arrêt ?

Le demi-arrêt est une vibration brève, rapide et légère, de la main de bas en haut. Il invite le cheval à se soutenir de lui même de l'avant-main et à renvoyer du poids sur les hanches.
Il ne doit pas être systématique ni répété à fréquence régulière mais il doit simplement être utilisé à bon escient, avec discernement au moment où l'équilibre va se perdre.

Un cheval en parfait équilibre n'a pas besoin de demi-arrêts répétés.

A propos du... demi-arrêt

Alken 1820 

Cheval qui emmène son cavalier


J'ai acquis, il y a maintenant plus d'un an, un hongre SF de 11 ans. Son caractère difficile, voire parfois dangereux (car très peureux et craintif vis-à-vis de l'être humain), le destinait à un sort cruel : la boucherie. En un an, j'ai pu corriger de nombreux défauts : il ne mord plus, ne tape plus, tire au renard exceptionnellement..

J'ai choisi de lui faire confiance (monter sans selle et sans filet ou licol, rentrer au boxe en liberté derrière moi...). Le résultat est là, sans cri et sans coup: j'obtiens ce que je veux dans le calme, un vrai bonheur, une vraie complicité sans dominé et sans dominant !

Ce cheval n'avait aucune connaissance de l'extérieur (toujours monté en carrière ou en manège où on le jugait déjà suffisamment dangereux) et j'ai très vite décidé de lui faire connaître les joies des ballades accompagnées par des chevaux calmes puis en solitaire.

Mon problème se trouve donc en extérieur (seule ou accompagnée) lorsqu'on croise un cheval qui trotte ou galope, même si ce dernier est au loin dans la plaine. Mon cheval s'emballe. Il n'y a rien à faire pour l'arrêter. Comme s'il voulait gagner une course. Parfois, avant de se mettre à galoper, il se met à reculer sur 20 ou 50 mètres avant de partir à fond. J'ai là une seule solution pour le retenir : mettre pied à terre, car dès que je suis à terre, il se calme ! Mais ce n'est pas une bonne solution...

Comment lui faire comprendre qu'il peut rester au pas même si certains trottent ou galopent, voire même qu'il peut trotter ou galoper doucement?

 

Bravo pour avoir récupérer ce cheval et lui avoir redonné le gout de vivre!

Mais ce que fait votre cheval peut s'avérer dangereux et il ne faut en aucun cas laisser s'installer de telles habitudes.
Je pense qu'il y a un problème de philosophie générale: votre cheval n'est pas dominé! Il y a une hiérarchie entre l'homme et le cheval et c'est l'homme qui décide!
Bien entendu, je suis entièrement d'accord avec vous, cela exclut toute violence vis à vis du cheval.
Sa réaction est peut être due à de mauvais souvenirs dans des situations semblables, mais elle montre aussi qu'il n'est pas véritablement à votre écoute
C'est donc par le travail de base qu'il faut, après avoir redonné confiance à votre cheval comme vous l'avez fait, regler ce problème et lui apprendre à respecter l'homme.

Je vous conseille notamment de le travailler en longe...Voyez sur le site dans NOTES (LES RENES FIXES) comment établir avec lui un dialogue basé non sur la force mais sur l'acceptation des ordres du cavalier. Il faut le rendre attentif à vos demandes et lui faire clairement comprendre ou sont les limites acceptables.

Voir aussi: Cheval qui s'emballe

Alken the Ale House Door

Sortir le garrot et muscler l'encolure

Je souhaite savoir quels exercices favorisent la musculation de la zone qui se situe en avant du garrot, car ma jument de 5 ans a du mal à prendre à ce niveau, bien qu'elle n'ait pas de coup de hache. Je la soupçonne de ne pas travailler correctement. Un enrênement est-il nécessaire?

La sortie du garrot et la musculature de l'encolure d'un cheval révèle bien souvent la façon dont un cheval est travaillé.
Si le cheval est travaillé la nuque trop haute, dans une position ouverte, en se creusant et en résistant contre la main du cavalier, le garrot s'affaisse, le cheval se creuse et les masses musculaires inférieures de l'encolure se développent au détriment des masses supérieures.
Si le cheval est travaillé dans une attitude juste, à la recherche du rassembler, il s'engage, abaisse ses hanches, sort son garrot et soutient son encolure. L'avant-main devient harmonieuse, l'encolure s'embellit et le cheval se muscle dans le bon sens.


Prenez un cheval adulte mal travaillé, le garrot s'effondre (sans parler des autres problèmes).
Travaillez ce même cheval dans le bon sens trois ou quatre mois, il va sortir son garrot, se soutenir et se grandir.
Sortez la toise et mesurez-le cheval au garrot: il aura pris trois ou quatre centimétres. Il s'agit pourtant du même cheval! Cela se vérifie à chaque fois!

Comment faire?
Commencez par mettre en place votre jument par un travail approprié en longe, en utilisant notamment des rênes fixes (une note est consacrée à ce travail dans NOTES). La jument va travailler juste et commencer à se soutenir. Allez progressivement.
Travaillez-la également à pied en la plaçant et en cherchant l'engagement des postérieurs, sur le cercle, la volte et l'épaule en dedans.
Monté, travaillez dans le même esprit: activité des postérieurs, régularité des allures, juste incurvation, placement de la tête.
Insensiblement, la jument va se mettre en place et se muscler.
C'est tout "L'Art de monter à cheval"...

Japon

Encapuchonnement
 

Pourriez-vous me dire comment éviter q'un cheval ne s'encapuchonne systématiquement dés que l'on souhaite le placer?

L'encapuchonnement est l'attitude du cheval qui ramène sa tête en arrière de la verticale, nuque basse, parfois même nez contre le poitrail, pour se soustraire à l'action de la main du cavalier ou pour ne pas s'engager. Le cavalier en est le plus souvent responsable.

Il vous faut donc rechercher la cause de cette défense.

Plusieurs pistes sont possibles.
L'embouchure utilisée, la bride notamment, est peut être trop puissante ou réglée trop durement. Essayez d'agir davantage avec le mors de filet et voyez si un réglage différent améliore l'attitude du cheval.
Mais le plus probable est le manque de tension de la ligne du dessus. La poussée des postérieurs se perd, le cheval se retient et s'encapuchonne.
Mettez votre cheval en avant, avec des hanches plus actives, bien dans le canal des aides. Gardez vos mains légèrement plus hautes et incitez le cheval à garder sa nuque plus haute par de petites vibrations spasmodiques des doigts vers le haut à chaque fois qu'il cherche à s'encapuchonner.
Faites par là-même refluer du poids sur son arrière-main afin d'alléger son bout de devant.

 

C'est toute l'attitude du cheval qu'il faut revoir et pas seulement celle du bout du devant. Le placer résulte de la juste répartition du poids du cheval et de l'abaissement des hanches. Pas seulement de l'action de la main.

 

Voyez sur le site dans NOTES, la MISE EN MAIN.

Progresser en maintenant la confiance de son cheval

J'ai acheté il y a deux mois un grand SF de 12 ans, mon "Cheval Professeur" Il possède un bon niveau de dressage, il est calme et patient. Le respect et le dialogue se sont installés entre nous mais j'ai peur de "gâcher" son bon niveau de dressage (je prépare mon galop 6 ...) par une attitude trop figée ou inappropriée.
Comment établir une bonne relation qui compensera mon attitude et maintenir sa confiance et sa loyauté par un travail approprié ?
Il convient de noter que mon cheval est travaillé deux fois par semaine par un très bon cavalier qui le transforme à vue d'oeil à chaque session. Je prend bien entendu des leçons sous la direction d'un professeur en reprise collective de cinq ou six cavaliers.

Votre souci d'établir un dialogue de qualité avec votre cheval vous honore. Avoir un cheval juste, léger et harmonieux doit être la préoccupation constante d'un cavalier...ce n'est malheureusemnt pas toujours le cas!
Il n'y a pas d'humbles cavaliers ...est un cavalier digne de ce nom celui ou celle qui recherche l'épanouissement physique et mental de son cheval, celui qui cherche sans cesse à s'améliorer et à developper sa sensibilité.
Etre suivi par un professeur, si celui-ci est compétent et passionné est la meilleure solution, d'autant plus que votre cheval est régulièrement travaillé par un cavalier d'expérience.
Soyez confiante en vous, relaxée et toujours légère dans vos aides. Soignez tout particulièrement votre attitude à cheval et votre équilibre: n'hésitez pas éventuellement à demander à votre enseignant de vous faire travailler en longe afin d'obtenir une justesse d'attitude irréprochable et une bonne légèreté en selle.
Ne vous inquiétez pas: faire des fautes dues à l'inexpérience n'est pas très préjudiciable pour un cheval confirmé d'un bon niveau de dressage si le travail est exécuté sans faire de force et si la faute est corrigée immédiatement après.
Conserver une attitude humble, chercher à comprendre et surtout à sentir est la meilleure façon de progresser et ...d'aimer son cheval.
Voila les conseils que je peux vous donner...

Indiens 1790

Première éducation au respect


J'ai acheté à l'âge de un mois et demi un frison mâle qui est resté sous sa mère jusqu'à 6 mois, afin qu'il ne soit pas seul nous lui avons acheté un petit bouc nain. A 18 mois il est magnifique, mais je rencontre quelques difficultés. Dans un premier temps il commençait à avoir des jeux un peu violenst mais maîtrissé avec son bouc. Mais il ne faisait plus la différence entre ses attitudes avec le bouc et avec nous, et nous avons décidé de les séparer pendant la journée. Depuis le mois de septembre, il est extrêmement excité, dés qu'il est dehors il se cabre, botte… Avec nous, son attitude et bien plus calme mais il tente tout de même d'attraper les vêtements et de nous tester en permanence.
Je me pose des questions est ce sa nourriture, est ce un cheval très chaud, n'est-on pas assez dur avec lui ? Certaines personnes nous ont conseillé de prendre une badine pour le corriger mais cette méthode me choque. Il sait qu'il fait mal mais recommence tout de même! Vais je devoir le castrer ?

L'âge de 18 mois est souvent un âge difficile chez les jeunes étalons, quelle que soit leur race, fussent-ils Frisons ou Lusitaniens! Bien entendu la nourriture doit être équilibrée et bien dosée afin de ne pas mettre le cheval en état de surexcitation. Le poulain doit pouvoir également, et c'est capital à cet âge là, être au pré ou au moins lâché en liberté dans un paddock plusieurs heures par jour. Il a besoin de mouvement, d'exercice et doit pouvoir libérer son énergie avec gaité et sans soucis.
Mais je ne pense pas que l'idée de lui donner comme compagnon un bouc soit vraiment bonne. J'ai connu plusieurs cas similaires et la présence d'un bouc est le plus souvent une source d'excitation.
Ce n'est pas un problème de castration mais d'éducation.
De toute façon, si vous désirez avoir un cheval hongre par la suite, 18 mois est en général l'âge conseillé pour la castration...mais tout est affaire de choix personnel, de niveau équestre, de possibilités matérielles en club avec un étalon...

La première éducation du jeune cheval commence par l'apprentissage du respect de l'homme. Tout cheval doit savoir où se situent les limites.
Eduquer ne signifie pas pour autant "être" dur...il s'agit essentiellement de faire comprendre au cheval, à la fois avec détermination, tact et douceur, ce qui est autorisé ou ne l'est pas. C'est ainsi que s'instaure peu à peu un dialogue. Ce dialogue est le début de l'éducation. Il est capital pour la suite.
A 18 mois un jeune étalon doit pouvoir marcher tenu en main en gardant sa distance et en étant attentif. Les ordres élémentaires sont connus: au pas, arrêt, immobilité, suivre...etc...

Il ne doit en aucun cas bousculer l'homme.

Donner ses pieds, rester à l'attache, sortir et rentrer calmement dans son boxe, ne pas bousculer l'homme au moment de la nourriture.

Gengyo 1853

Inattention au travail
 

J'ai un selle français de 9 ans parfois un peu sur l'œil en promenade, mais sans violence; il est très curieux et s'arrête régulièrement pour observer quelque chose. Il est très inattentif en carrière et au travail où il regarde sans cesse ce qui l'inquiète. J'ai beau le caresser et lui parler, il continue à se mettre " en crabe " dés qu'il aperçoit quelque chose.
Pour l'instant j'essaye de le travailler sur des cercles si l'on peut appeler cela des cercles étant donné qu'il a le nez à l'extérieur et se tortille, trop occupé à guetter une agression éventuelle d'un lointain tas de bois ou autre...
Que faire exactement pour remédier à ce comportement et quel travail privilégier?

Le problème n'est pas très inquiètant.Toutefois il ne faut pas laisser s'installer de telles habitudes.
La concentration au travail, le respect des ordres du cavalier, l'attention du cheval est déterminante dans le travail de tout cheval.
La première chose à faire est de bien détendre en longe votre cheval, en lui laissant au début une grande liberté, tout en respectant vos ordres. Ne soyez donc pas trop exigeant les premières minutes. Placez ensuite des rênes fixes latéralement et commencer à demander au cheval une cadence: il va se mettre en place et s'incurver sur le cercle.
Vous pouvez alors éventuellement, si vous maîtrisez cette technique, le travailler à pied.
Le cheval va devoir fixer son attention et ne plus focaliser sur son environnement. C'est en intéressant le cheval à ce qu'il fait qu'on le rend attentif!

 

Dans la même optique demandez à votre cheval de fixer son attention en lui proposant dès que vous êtes en selle, une tâche qui va réclamer son attention: cercle, serpentine, huit de chiffre, épaule en dedans..etc...
Evidemment, vous-même devez aussi rester très concentré et ne pas vous laisser distraire par les velléités de votre cheval.

le secret est de sentir et d'anticiper.

Vous sentez l'intérêt de votre cheval s'échapper: demander une flexion de nuque plus prononcé avant qu'il ne s'échappe, infléchissez davantage, parlez, activez, relaxez.

En un mot: ANTICIPEZ, soyez REACTIF, RAPIDE!

ADAPTEZ vos demandes à l'état d'esprit du moment du cheval...Vous verrez, travailler va redevenir un plaisir pour les deux partenaires.

Bella 1645

Aides avec un cheval fin


Mon nouveau cheval est très réactif. Il est difficile à monter car la moindre action de jambe ou de main le perturbe. Comment dois-je me servir de mes aides ?

Votre cheval est d'une grande sensibilité et c'est une grande chance.
Il va falloir vous adapter et faire davantage appel à votre sensibilité.

Ces chevaux demandent une équitation plus fine. Il ne faut surtout pas les bousculer ou coincer entre la main et les jambes…ce qui a pour effet de les mettre en désordre. Vous devez en priorité cherchez à le relaxer, à le décontracter.

Les actions de jambes demandent beaucoup plus de subtilité et leur dosage particulièrement précis.
Ayez simplement un contact d'une grande légèreté et d'une grande délicatesse avec ses flancs, les jambes bien descendues…rallongez les étrivières…ne plaquez pas les jambes…
et surtout n'agissez pas en permanence.
N'agissez que lorsque vos jambes ont quelque chose à suggérer et à demander.
Demandez et cessez d'agir. Cela s'appelle une " descente de jambes". C'est très important avec un cheval comme le vôtre.

La philosophie est la même avec les mains.
Un contact léger, opportun, délicat. Les deux mains agissent ensemble.
Faîtes un minimum de mouvements avec les mains et un maximum de mouvements avec les doigts.

Ne vous découragez pas.. Bien sûr, monter un cheval fin est parfois difficile lorsque l'on est pas habitué à une telle sensibilité.

Mais l'art de monter à cheval consiste à savoir s'adapter à toute sorte de chevaux, et ceux-ci sont certainement les plus agréables à monter.
Bien dressé un tel cheval est un véritable plaisir

Bella 1641

Jouer avec les doigts
 

Comment doit-on jouer avec les doigts : par petits coups vers l'arrière, vers le bas... ?

JAMAIS DE COUPS !!! ni vers l'arrière, ni vers le bas, ni vers le haut...JAMAIS DE COUPS!!!... ...Jouez plutôt avec vos doigts en pianotant, les doigts souples. ...Ayez une vibration des doigts, c'est-à-dire un frémissement de votre main ou de vos doigts faiblement serrés sur la rêne de façon spasmodique, analogue à celui du violoniste sur les cordes de son violon pour obtenir le "vibrato".

Bella 1645 Duel

Allonger n'est pas accélerer


Au lieu d'allonger le trot, le pas ou le galop, ma jument accélère.

Allonger, c'est amplifier une allure par extension équilibrée et élastique des gestes permettant d'augmenter au maximum l'amplitude des foulées. Ce n'est pas précipiter en accélérant!

Si votre jument accélère lors des demandes d'allongement aux trois allures, c'est un problème d'équilibre général.
Pour réussir un allongement il faut tout d'abord mettre votre jument sur un équilibre sur les hanches, reporter du poids sur l'arrière-main, engager les postérieurs, obtenir une cadence stable dans une attitude juste...bref rassembler la jument afin de favoriser la poussée de l'arrière-main et de libérer l'avant-main.
Tout ce qui rassemble est bon: cercles, voltes, travail de deux pistes, travail en longe jument en place...

Essayez de préparer les allongements sur des cercles en faisant monter la pression (geste rond, vers le haut, très lent, la jument se soutenant...) selon le principe de la "cocotte minute"… Sur le cercle on fait monter la pression, sans la laisser s'échapper (la cocotte est sur le feu ). En début de ligne droite, avancez votre contact vers l'avant et le bas…ne cherchez pas à trop pousser mais laissez la pression sortir ( on soulève la soupape de la cocotte)...
A vous de sentir quelle dose de pression laisser s'échapper pour obtenir une extension du geste et non une précipitation...
Veillez à conserver la tension de la ligne du dessus de votre jument.
Demandez l'allongement seulement sur quelques foulées.
Ne vous agitez surtout pas, restez immobile en accompagnant moelleusement avec votre rein et sans chercher à pousser fort avec vos jambes pendant l'allongement.

Berchem Hollande

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