Salon du Cheval de Montpellier 2002

 
 
 
 Le salon du cheval de Monpellier est décidement un salon bien sympathique. L’ambiance y est conviviale, les carrières nombreuses, les animations variées et de qualité. De nombreuses épreuves sportives s’y déroulent ainsi que les championnats de France d’élevage de Pure Race Espagnole (P.R.E), du Pur Sang Lusitanien (P.S.L), du cheval Barbe, du cheval Appaloosa et le championnat de France de Doma Vaquera.
L’ambiance de la bodega est chaleureuse, avec de vrais numéros équestres, sur une vraie piste, de taille et de qualité suffisante, ce qui devient de plus en plus rare dans les bodegas!



Le spectacle de prestige du Salon acceuillait cette année, en avant première en Septembre et pour douze représentations, “Triptyk” mis en scéne par Bartabas avec la troupe du Théatre Equestre Zingaro, avec la collaboration de l’Opéra National de Montpellier. Un succés récompensé tous les soirs par les amateurs venus parfois de fort loin!

 

 

 

Le Gala Equestre de Montpellier, programmé les jeudi, vendredi et samedi à dix-huit heures trente était cette année gratuit, dés lors que que l’on s’était acquitté de l’entrée dans le salon. Encore une initiative bien sympathique! Le spectacle n’en était pas moins de qualité, avec des artistes reconnus au plus haut niveau, dont les têtes d’affiches restent incontestablement Magali Delgado et Frédéric Pignon.

Nous avons assisté au gala du Samedi 2 Novembre.

Buno Boiliveau présentait un numéro plein de charme où un “Shire”, relié par un bras à une boule de feu tournant sur elle-même par un savant système de rotation, servait de tremplin à jeune voltigeur classique. Bruno est un poète équestre à l’inventivité toujours appréciée du public.

 

A Monpellier la Camargue n’est jamais loin. Lorsqu’un troupeau entier de juments camargues, la plupart suitées, envahit le piste sous les lumières accompagnés d’Arlésiennes à pied, le public se laisse aller à l’émotion: beauté, calme et sérenité. La “manade” est ensuite menée de main de maître par les cavaliers gardians, dans la tradition camarguaise.

Joel Luhring présente ensuite la technique nécessaire au travail des gardians. Si la belle équitation existe dans toutes les disciplines, disons tout de suite que le travail presenté manquait pour le moins de finesse.

La famille Los Rios est connue pour ses voltiges de qualité. L’alliance d’une danseuse flamenco, d’un guitariste et d’un écuyer peut être pleine de charme...elle requiert cependant un travail nettement plus elaboré du cavalier, des cadences plus sereines, un travail exécuté avec davantage de souplesse et de légèreté! Gageons que cette troupe pleine d’énergie saura évoluer dans le domaine de l’équitation classique...

 

Denis Marques, nouveau champion d’Europe de Doma Vaquera, présentait un “pas de quatre” créé pour ce salon, exécuté exclusivement par des cavalières de Doma Vaquera. Un numèro plein de grâce, de beauté et “d’allegria”, d’une grande précision, montrant la soumission et la maniabilité de ces chevaux de travail,.dit de “campo”.

 

Estelle et Magali Delgado ont encore une fois enthousiasmé le public dans le somptueux numéro visuel du Miroir. La symétrie est totale, l’exécution rigoureuse , les chevaux véritablement dressés, légers et dynamiques. La magie du charme allié à la perfection!

 

 

Et pour clore ce gala avec la complicité du cheval Camargue, un carrousel de huit amazones aux costumes chatoyants, où la fine écriture pour violons de Vivaldi s’harmonise avec l’élégance de la monte, la justesse et l’harmonie des figures.

 

 

Texte Bernard CHIRIS-Photos Elisabeth CHIRIS -© Tous droits réservés- Novembre 2002


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