Présentation

Dresser un cheval, c'est avant tout rechercher la pureté et la perfection des allures. Seul un cheval qui trotte harmonieusement, relaxé, rond et cadencé, dans une attitude juste, avec légèreté et vibration pourra aborder les difficultés supérieures, issues du trot, que sont le piaffer et le passage.

Le trot est une allure diagonale à deux temps, où le cheval saute d'un diagonal sur l'autre. Si le pas est l'allure de l'apprentissage, le trot est par excellence l'allure qui permet le développement de la cadence.

Le travail au trot a plusieurs objectifs.

Augmenter l'amplitude et la régularité du geste
Muscler et renforcer le cheval
Assouplir les articulations
Développer la communication cavalier/cheval
Equilibrer le cheval
Augmenter le rassembler
Cadencer le cheval
Le travail du trot est d'une importance capitale pour le dressage du cheval. Le cavalier y apportera une grande attention et cherchera sans cesse à améliorer cette allure.
 
 

Un bon trot : ce qu'il faut rechercher


Le respect de ces quatre critères permettra d’obtenir une cadence, de la développer jusqu’à son perfectionnement.

Il ne peut y avoir de bon trot sans une décontraction et une fluidité totale du cheval, physique et mentale, sans une constance d’attitude et d’équilibre. Le cheval est placé sans raideur, les épaules sont libres, l’action des membres souples, l’ impulsion régulière. Le cheval se soutient de lui-même, droit d’épaules et de hanches, sans torsion, tendu par l’impulsion, disponible pour tout changement d’allure et de direction.

La légèreté du cheval, la rondeur du geste, l’engagement des postérieurs, le relèvement de l’avant main et la justesse du placer permettront de juger du degré de rassembler du trot.

Le développement de ces qualités amènera, séance après séance, le jeune cheval vers le trot rassemblé, le trot d’école et les airs relevés.
 
 

Comment améliorer le trot
d'un jeune cheval ?

Le jeune cheval, perturbé par le poids du cavalier, trotte le plus souvent irrégulièrement, dans un équilibre horizontal, nuque plutôt basse, dans une attitude ouverte, angle tête/encolure ouvert. Il creuse son dos, accélère ou se retient au moindre mouvement du cavalier, s’inquiète facilement, dévie souvent de sa ligne, s’infléchit vers l’extérieur au passage des coins.

A ce stade votre objectif principal sera de muscler le dos et le rein du cheval, d’éviter les précipitations d’allures, d’obtenir des foulées de trot régulières, larges, bien encadrées dans le canal des aides.

Le travail à la longe est le meilleur moyen pour commencer à muscler, décontracter et équilibrer le cheval au trot, pour régulariser son trot dans une attitude juste, confortable pour lui.

Le travail à la longe au trot

Les leçons de longe sont aussi importantes pour le dressage du cheval que les leçons montées.

Le cheval sera d’abord longé quelques minutes à chaque main, au trot, librement afin de se détendre et de se réveiller musculairement.

Attention ! La longe n’est jamais attachée aux anneaux du  mors mais toujours, et j’insiste, à la muserolle ou au caveçon afin d’éviter toute blessure de la bouche du cheval lors d’éventuels sauts de gaîté.

Puis il sera enrêné avec de simples rênes fixes en cuir souple, fixées latéralement au surfaix ou à la sangle, juste en dessous des quartiers de la selle, et aux anneaux du mors de filet.
La rêne fixe du coté intérieur du cercle sera plus courte de quelques centimètres afin d’incurver le cheval sur le cercle.
Le réglage des rênes fixes doit permettre de placer le cheval au simple poids du cuir, chanfrein pratiquement à la verticale. Le cheval doit pouvoir, dans une attitude proche du placer, conserver une marge de liberté sans jamais être coincé ni faire de force contre les rênes.

Le cheval est bien encadré entre la main (la longe) et les jambes (la chambrière, l’aide de propulsion) La main contrôle par de légères vibrations sur la longe, la chambrière détermine et règle l’impulsion par des actions discrètes, précises et parfaitement maîtrisées.

Travaillez entre cinq et dix minutes (selon l’énergie, la musculature, l’entraînement du cheval) à chaque main en cherchant avant tout, la régularité du trot, la constance de l’impulsion, Demandez progressivement le plus d’impulsion possible compatible avec la relaxation du cheval.

De temps en temps, consacrez une séance entière au travail du trot à la longe.
Commencez presque systématiquement vos séances par un bon travail (une vingtaine de minutes) bien soigné, en longe au trot, libre puis enrêné en essayant de sentir le rythme qui convient à votre cheval.

Ce travail en longe a permis à votre cheval de renforcer sa musculature, de tendre sa colonne vertébrale, de régulariser son trot et de trouver son équilibre sans le poids du cavalier.

Le trot enlevé

Monté, le jeune cheval manque encore de force, il ne peut soutenir son dos bien longtemps ; il se durcit vite au trot. Le travail au trot se fait donc d’abord et essentiellement au trot enlevé, ce qui soulage le dos du cheval un temps sur deux, assurant le confort du cheval et du cavalier.
Encore faut-il savoir trotter enlevé, souplement et en équilibre.

Voici comment procéder pour trotter enlevé sur le diagonal gauche :

Réglez vos étriers légèrement plus court, un à deux trous.
Ajustez vos rênes un peu plus court.
Inclinez légèrement votre buste vers l’avant et laissez-vous soulever de la selle quelques centimètres par le diagonal gauche (par exemple) du cheval en prenant appui sur les étriers, la jambe fixe (entre le genou et le talon), le talon descendu, bien placé à la verticale des fesses, des ischions.
Laissez-vous retomber doucement dans la selle au moment ou le diagonal gauche reprend contact avec le sol.
Enlevez-vous de nouveau moelleusement lorsque le même diagonal s’enlève à nouveau.
Conservez le même contact avec la bouche du cheval, les rênes moelleusement ajustées, sans bouger la main.
Vous devez garder la même inclinaison du buste, le même équilibre et le même rythme à chaque foulée. C’est indispensable pour ne pas déranger le cheval dans son trot.
Si le trot est ample, très énergique, le buste est plus incliné vers l’avant. En revanche, il se rapproche d’autant plus de la verticale que le cheval se rassemble.

Sur une courbe, au passage d’un coin ou sur un cercle, (à droite par exemple), le diagonal extérieur fait plus de chemin que le diagonal interne.
En vous enlevant sur le diagonal extérieur gauche, vous provoquez une très légère avance de ce diagonal gauche et lui permettez donc de faire plus de chemin que le diagonal interne pendant le même laps de temps. Votre cheval va pouvoir conserver le même rythme sur le cercle.
C’est pourquoi vous trotterez toujours sur le diagonal externe pour le travail en manège et en carrière.

Lorsque le cheval, s’équilibrant peu à peu, trotte avec régularité, le cavalier commence à s’asseoir dans sa selle, son rein suivant harmonieusement le mouvement du cheval.
Dés que le jeune cheval se retient un peu, le cavalier revient au trot enlevé avant que le dos du cheval ne commence à s’affaisser.

Le trot assis

Le cavalier s’assied moelleusement :

· Les deux ischions restent en contact avec la selle, sans se déplacer.
· L’assiette doit simplement aller avec le mouvement, de façon passive, sans chercher à pousser le cheval par des mouvements de bassin qui n’entraîneraient que gêne et contraction pour le cheval.
· Le nombril est poussé vers l’avant (et non projeté à chaque foulée), le rein restant souple, plat ou très légèrement cambré, selon la morphologie de chacun.
· Les jambes tombent naturellement, angle cuisse/tronc très ouvert. Elles restent relâchées, c’est capital. Si les jambes, les genoux ou les mollets se serrent en se durcissant, le cavalier sautera dans la selle, durcira son dos, ses épaules et bougera ses mains.
· Le buste reste proche de la verticale, relâché sans raideur (c’est impossible si les jambes restent serrées !), rein simplement soutenu, épaules basses.
· Les bras semi-fléchis, tombent naturellement.
· Les mains restent immobiles, avec le moins de mouvement possible, dans un espace compris entre le garrot du cheval et le nombril du cavalier.(c’est impossible si les jambes restent serrées)
En résumé le relâchement des jambes, des genoux, des mollets déterminera l’assiette moelleuse, la souplesse du rein, la position du haut du corps et le contact avec la bouche du cheval.
Votre attitude déterminera l’équilibre, l’amplitude, le rythme et la relaxation du trot de votre cheval.

 

La recherche de la cadence

Chaque cheval a sa cadence de trot. Le plus difficile est de trouver le rythme juste.

La cadence est juste lorsque le cheval se déplace avec facilité, dans une attitude stable et équilibrée, à la fois actif et relâché. Le cheval se sent bien, travaille avec plaisir, le cavalier est décontracté, stable et peut travailler sans fatigue.

Pour trouver le rythme juste, rechercher d’abord la meilleure attitude possible pour le cheval : plus ou moins placé, nuque plus ou moins haute, degré de ploiement dans les courbes confirmé…

A vous de sentir et de choisir l’équilibre à donner à votre cheval.
Commencez par une impulsion minimale, allez à l’essentiel : la décontraction du trot. Le cheval étant en place, décontracté, augmentez progressivement l’impulsion. Lorsque des contractions apparaissent, que l’équilibre est rompu, c’est que votre exigence d’impulsion est trop forte.
Retrouvez alors le degré d’impulsion nécessaire.

Lorsque votre cheval se sent bien, ne modifie en rien son équilibre, son impulsion et son attitude sur les cercles, les changements de courbure, que vous soyez enlevé ou assis, vous avez trouvé la bonne cadence, celle qui convient à votre cheval.

Vous pouvez le vérifier en pratiquant descentes de mains et descentes de jambes. Le cheval doit être capable de soutenir son trot sans votre intervention.

 

Le perfectionnement du trot

Séance après séance, le cheval développe le cadence, l’amplitude et la rondeur de son trot.

Vous soignerez particulièrement le travail sur le cercle, la volte, le passage des coins, les changements d’inflexions sur les serpentines.
La philosophie et la manière de procéder sont développées dans LE PAS (Améliorer le pas) à la rubrique Thématique.

Les épaules en dedans et les appuyers (exécutés avec tact, avec justesse, dans le souci de la cadence, de la décontraction, en variant les situations : tête au mur, croupe au mur, contre changement de main de deux pistes, hanches en dedans et en dehors) sont des outils formidables pour confirmer et développer le trot jusqu’au trot rassemblé.
La façon de procéder, les conseils, les problèmes rencontrés sont développés dans l’EPAULE EN DEDANS et les APPUYERS à la rubrique thématique.

 

Le trot en extérieur

Par ailleurs, n’hésitez pas à travailler le trot en extérieur, sur un bon terrain, plat ou légèrement vallonné. Soyez très attentif : gardez le cheval dans la mise en main, dans un pli juste, en équilibre. Veillez à la régularité de son trot, à sa relaxation.

Si votre cheval reste en équilibre et conserve sa cadence, sans accélérer, laissez-le libre par moment, rênes semi-tendues.

Beaucoup de cavaliers trottent assis en extérieur. Quelle erreur !

Ils se fatiguent inutilement et surchargent le dos de leur cheval. Le trot enlevé, en revanche, libère davantage le cheval et permet des temps de trot plus long, cavalier bien en équilibre au dessus de ses appuis (les étriers),buste plus ou moins incliné en avant selon le rythme du déplacement, les mains facilement fixes.

Une autre erreur commune est de trotter trop vite, trop longtemps, parfois même en extension.
Un cheval généreux va finir par creuser son dos, ruiner ses jarrets ou abîmer ses articulations.
Là encore vous trouverez la cadence juste ; trottez, certes avec un peu plus d'amplitude, un peu plus énergique mais toujours, je dis bien toujours, en équilibre avec un geste rond et facile.

Le trot en extérieur, bien mené, fortifie votre cheval, développe son impulsion, affine son perçant et améliore sa cadence.
 
 

Le Trot allongé

Parallèlement au travail des transitions arrêt/trot/arrêt, pas/trot/pas, trot/galop/trot (développé dans le PAS, transitions et arrêt), vous chercherez à raccourcir et à étendre le trot de votre cheval.

Le trot allongé est le résultat d’un surcroît d’impulsion dans le rassembler.

Sans avoir besoin d’être poussé, le cheval envoie ses antérieurs vers l’avant dans une extension partant de l’épaule et arrivant jusqu’à la pointe du sabot, le dos restant flexible, les postérieurs s’engageant fortement sous la masse et se détendant en se détachant nettement du sol.

L’amplitude, la souplesse, l’équilibre et la cadence définissent le bel allongement.

La rigidité, la précipitation, les extensions saccadées, le déséquilibre sur les épaules ne relèvent pas de l’équitation bien comprise mais de l’épreuve de force !

Voici comment procéder :

Augmentez nettement le rassembler et la vibration du trot sur des voltes très impulsionnées ou en épaule en dedans sur le cercle et/ou sur le petit coté.
Obtenez un surcroît d’impulsion, mais sans accélérer, dans les foulées qui précèdent et fixez la main, cheval bien dans la mise en main.
Redressez et placez progressivement les épaules du cheval au début du grand coté ou au début de la diagonale.
Avancez votre contact main/bouche vers l’avant et le bas et laissez le cheval allonger.
Poussez avec la ceinture, les fesses et le dos, pratiquement pas avec les jambes.
Pendant l’allongement, conservez un contact avec la main sans laisser le cheval s’ouvrir. Au trot moyen, le cheval doit rester très placé.
Suivez et amplifiez l’allongement avec votre assiette et poussez très peu avec les jambes qui font parfois perdre la cadence.
 
 

Le Trot d'école

C’est le trot porté à son suprême degré de rassembler.

Il se caractérise par :

Une élévation accentuée de l’avant-main résultant d’un abaissement des hanches.
Des gestes écoutés, lents, élevés.
Une cadence lente et majestueuse.
Une impulsion supérieure avec un cheval rigoureusement droit.
Une absence totale de contractions parasites.
La mâchoire cède à la moindre action des doigts. La nuque, fléchie, moelleuse, est le point le plus haut. Toutes les articulations se ploient, les boulets des membres à l’appui venant presque toucher le sol, les épaules sont libres, les postérieurs engagés sous la masse.

La décontraction du cheval est totale, l’équilibre est tel que descente de mains et descente de jambes peuvent se prolonger.

Le trot d’école s’obtient en augmentant, jour après jour, le rassembler par une gymnastique de toutes les articulations, par le seul renforcement musculaire, par le développement de la souplesse.
Les cercles, le travail de deux pistes, les transitions trot/arrêt/reculer/trot, les raccourcissements et allongements du trot, les variations de rythme sont les exercices-clés pour obtenir progressivement ce trot magnifique.

Le trot d’école est la meilleure préparation pour amener le cheval au doux passage puis au passage.
 
 

Mes Conseils

Au trot, cherchez d’abord le confort de votre cheval, en retour il vous donnera un confort personnel.
N’oubliez pas que trotter, c’est avant tout rechercher la régularité, la cadence, la rondeur.

Vous rêvez d’un cheval parfaitement placé, encolure soutenue, nuque haute…très bien ! Mais il vaut souvent mieux travailler le trot, nuque un peu moins haute, voire presque basse, et très relaxée ; Je n’ai pas dit encapuchonnée !
Une nuque très haute au trot ne résultant pas d’un engagement prononcé de l’arrière main, mais de la seule action de la main du cavalier, fige le dos, creuse le rein du cheval, ruine ses jarrets. Pensez-y !

 

Trot avec un jeune cheval

Avec un jeune cheval, alternez trot enlevé et trot assis : essayez de sentir à quel moment le cheval a besoin d’être soulagé dans son dos.

Avec un jeune cheval, ne vous asseyez pas trop profondément dans votre selle. Ayez une assiette légère, votre dos laissant passer le mouvement. Votre buste sera plus vertical lorsque le rassembler de votre cheval progressera.

Dans les voltes au trot avec un cheval très jeune, ayez les mains hautes, la main extérieure légèrement plus haute et n’hésitez pas à écarter les mains si des difficultés se présentent.
Si votre cheval raccourcit ses voltes au trot, écartez la rêne extérieure et soutenez avec votre jambe intérieure.

 

Le trot enlevé

Au trot enlevé, l’essentiel est que vous soyez en équilibre dans une gestuelle naturelle, souple, en accord avec votre cheval.
En extérieur, changez de temps en temps de diagonal en vous enlevant, afin de ne pas fatiguer un diagonal du cheval plus que l’autre.

Trot assis

Au trot assis, ayez les fesses lourdes, les jambes bien descendues pour avoir le dos léger et non l’inverse !
Restez avec un bassin et des fesses immobiles, ne cherchez surtout pas à cirer la selle avec vos fesses.
Ayez le rein plutôt légèrement cambré, sans raideur, et surtout pas voûté, arrondi.

Si vous battez en cadence des chevilles au trot assis vous détraquerez le trot de votre cheval. Gardez les jambes molles et agissez peu et à propos, par touches rapides et légères..

Au trot, ne vous opposez pas au mouvement en avant, le cheval doit toujours sentir que la porte peut s’ouvrir devant lui.
La main agit comme un filtre : laissez passer la dose d’énergie nécessaire.
Faîtes précéder toute action de main par une action de buste : c’est beaucoup plus efficace pour équilibrer et régulariser le trot.
Poussez et freiner avec votre dos, pas avec la main.

Rechercher un contact bouche du cheval/mains, moelleux, fluide, régulier, bien égal et lorsque le cheval est en équilibre, soutient son trot de lui-même, pratiquez des descentes de mains (et de jambes).

 

La cadence

Au trot, contrôlez toujours la cadence : pas de cadence, pas de belle équitation.
Chaque cheval a sa propre cadence, sa musique intérieure, sentez la musique de votre cheval, et permettez-lui de s’exprimer.

Ne confondez pas dans la cadence lenteur et paresse, vitesse et impulsion : ce serait une grosse erreur.
Au trot beaucoup de chevaux vont trop vite : ils se raidissent, perdent amplitude et relaxation. Ils ne progressent guère. Voyez si vous ne devez pas ralentir votre trot, mais sans altérer l’impulsion.
Recherchez un trot élastique plutôt lent.

Certains chevaux ont d’emblée une cadence au trot : cherchez simplement à l’amplifier.

 

L’impulsion

Faîtes plaisir à votre cheval : laissez-le développer dans son trot l’énergie et la gaîté dont il est capable.Contrôlez simplement son équilibre et son attitude et surtout…ne le laissez jamais perdre sa relaxation et sa cadence.
Recherchez l’impulsion maximale compatible avec un geste rond, ample et une bonne relaxation.
Ne confondez pas impulsion et précipitation.

Au trot, cherchez d’abord l’équilibre et la relaxation pour permettre à l’impulsion de se développer. C’est beaucoup plus efficace, et beaucoup moins fatigant, que de donner des jambes avec force à chaque foulée.

Si vous plaquez votre jambe ou votre éperon au trot, votre cheval se retiendra et se raidira. Agissez par touches rapides, électriques, avec des jambes molles en contact moelleux.

L’impulsion au trot, et à toutes les allures, résulte d’un état d’esprit du cheval, du désir de se porter en avant, pas de l'agitation du cavalier.

Transitions

Dans les transitions pas/trot ou trot/ galop, préparez bien le cheval en augmentant l’impulsion et la vibration pour ne pas surprendre le cheval.
Ne passez jamais du trot au galop dans une volte si le cheval n’est pas parfaitement sur la courbe dans le canal des aides.

Sachez alterner temps de repos/temps de trot, trot/pas…ou encore cheval bien placé au trot, rond, et trot libre rênes semi-tendues ou lâches.L’essentiel est de conserver un bon équilibre, une même cadence, un bon contrôle avec éventuellement une très légère augmentation de la vitesse lorsque les rênes sont lâches.

 

Les allongements

Au trot moyen, ne laissez pas s’éloigner la tête du cheval, conservez un bon placer.

Au trot allongé, donnez de l’encolure au cheval, accompagnez et poussez avec le rein mais ne poussez pas avec la main : avancez simplement votre contact vers l’avant et le bas.
Vous pouvez confirmer la préparation par une légère touche avec la badine.
Ne faîtes pas d’action trop vives avec les jambes pendant l’allongement mais sollicitez et augmentez toujours l’impulsion avant l’allongement.

Pour réussir un allongement, pensez à une cocotte minute !
Il ne sert à rien de secouer la cocotte minute pour faire sortir une forte pression par la soupape ! Il suffit de faire monter la pression (l’impulsion) en chauffant vivement avant, puis de soulever délicatement la soupape sans secouer : la pression fuse énergiquement.
C’est la même chose avec un cheval. Faîtes monter l’impulsion, avancez votre contact et laissez le cheval allonger en l’accompagnant souplement…sans le secouer avec les jambes !

 

Le trot d’école

Essayez de gagner en hauteur ce que vous perdez en étendue pour rassembler votre cheval et arriver au trot d’école.
Rassemblez progressivement votre cheval. Gagnez chaque jour un millième de rassembler et vous obtiendrez le trot d’école en trois ans ! C’est une boutade mais pensez-y !   :-))
 
 
 

Problèmes Fréquemment Rencontrés

 

Je n’arrive pas à être en rythme et en équilibre au trot enlevé.

Vous êtes en retard  ou en avance sur le cheval. Vous faîtes des efforts pour vous enlever, vous levez les épaules, les coudes, les mains, vous retombez dans votre selle à contre temps, vos jambes et vos pieds bougent.

Le problème est simple : vous n’êtes pas en équilibre au dessus de vos appuis. Votre centre de gravité doit obligatoirement être à la verticale de vos appuis sur les étriers : vos talons doivent être sous vos fesses.

Essayez donc à l’arrêt de vous enlever les jambes étant très en avant ou en très arrière…c’est impossible. Mettez alors vos talons à l’aplomb de vos ischions, inclinez légèrement le buste vers l’avant : vous vous levez sans effort.
Une fois levé, vous restez en équilibre : si vous avancez vos talons, ils ne sont plus à l’aplomb des ischions et vos fesses tombent lourdement dans la selle en arrière, si vous reculez vos talons, vous tombez en avant.

Faîtes de même au trot en mouvement : les talons bien descendus, étant à l’aplomb des fesses, inclinez légèrement votre buste vers l’avant. Le cheval vous soulève sur un diagonal et vous reprenez contact moelleusement avec la selle lorsque ce diagonal reprend contact avec le sol. Vous êtes en équilibre dynamique, vous contrôlez vos mains, votre buste et accompagnez souplement le mouvement du cheval.
 

Je tape dans ma selle et je bouge au trot assis.
Vous tapez dans votre selle, vous bougez vos mains, vos épaules, votre buste. Vous êtes contracté, votre dos vous fait mal et vous fatiguez.
De plus vous empêchez le cheval d’avancer, vous lui faîtes mal au dos…il se défend ou s’éteint.

Alors vous faîtes des efforts depuis des mois ou des années, vous trottez sans étriers, vous essayez de trotter assis plus longtemps et de relâcher votre buste…c’est épuisant et ça ne sert à rien !!!
Vous êtes découragé, vous évitez le trot assis !

Vous rebondissez et vous bougez parce que vous prenez appui en serrant vos cuisses, vos genoux, vos mollets…et plus vous serrerez pour ne pas décoller de la selle, plus vous vous contracterez et vous taperez dans la selle.

Supprimez donc ces points d’appui qui vous projettent vers le haut.
Relâchez simplement vos fessiers, vos cuisses, mollets et talons…en peu de temps vous serez surpris du résultat.

Il est parfois difficile pour le débutant ou le cavalier ayant eu de mauvaises expériences, de vaincre son appréhension, de se relâcher psychiquement.
La relaxation du bas du corps passe aussi par le mental. L’un ne va pas sans l’autre !


J'ai du mal à placer mon cheval au trot.

J'ai actuellement un premier point à régler qui conditionne toute la suite du travail : c'est la mise sur la main, la stabilité du placer de mon jeune cheval. Je n'y parviens qu'au pas mais il n'y reste pas car ma technique est incertaine : Je me place sur un cercle, incurve le cheval à l'intérieur. Je me sers de ma jambe intérieure, de la main intérieure puis extérieure, en jouant ainsi avec les deux rênes pour faire descendre et placer la tête du cheval. Quand c'est chose faite, je cède, le cheval reste en place quelques secondes puis remonte la tête.

Votre cheval est jeune, il est primordial de le mettre dans une attitude juste, dans la mise en main, et dans un placer stable et relaxé.
 Le placer ne résulte pas de trucs, de recettes miracles, d'actions mécaniques des mains ou de procédés divers utilisés par les uns et les autres.
C'est le résultat d'un équilibre général du cheval, de son impulsion, de l'engagement de ses postérieurs et de sa décontraction.
Pour améliorer et stabiliser son placer, recherchez tout cela en priorité.

Travaillez votre cheval en longe au trot.
Après l'avoir détendu, utilisez des rênes fixes pour le placer (voir le TROT...ce qu'il faut rechercher...travail à la longe) faîtes quelques séances uniquement de longe et longez systématiquement avant de le monter.
Votre cheval est jeune: n'exigez pas une nuque trop haute mais essayez de trouver l'attitude dans laquelle il se sent bien, se relaxe. Sentez, réfléchissez... Encadrez bien votre cheval dans le canal des aides Soignez l'incurvation sur le cercle (voir le PAS...comment améliorer...le passage des coins...le cercle)

Soignez votre attitude: un cheval ne peut se placer aisément si le cavalier n'est pas en équilibre, relaxé.
Gardez vos mains fixes, plutôt basses, surtout sans chercher à agir main gauche, main droite, main gauche...en faisant balancer la tête du cheval.
Ne bougez pas vos mains mais jouez avec vos doigts.
Fixez votre main intérieure et agissez plutôt avec votre main extérieure, délicatement. Gardez des jambes relaxées mais vigilantes.
Travaillez beaucoup sur des cercles, des 1/2 voltes. Au changement de pli, faîtes lui baisser la nuque.

Vous verrez que votre cheval va se placer.
Agissez avec douceur, n'exigez pas trop, gardez-le dans une attitude plutôt basse. Les épaules en dedans confirmeront.
Obtenez d'abord la mise en main au pas et au trot. Confirmez-la.
Au galop, laissez pour l'instant votre cheval assez libre, dans un placer légèrement ouvert, mais toujours en équilibre.
Voila! c'est ainsi que l'on place un cheval.
 

Lorsque je demande des allongements au trot, ma jument forge. A quoi est-ce dû ? Comment y remédier ?
 Lorsqu'un cheval allonge franchement son trot, les postérieurs viennent se poser bien en avant de l'appui des antérieurs correspondants. On dit alors   que le cheval se "méjuge".
La pince du sabot du postérieur droit peut venir cogner les talons de l'antérieur droit ou les éponges du fer de l'antérieur droit.
Le cheval "forge".Il peut se blesser sur les glomes de l'antérieur, et parfois s'arracher le fer de l'antérieur.
Certains chevaux ont tendance à forger notamment, les poulains nouvellement ferrés qui manquent d'équilibre et d'engagement, les chevaux qui ne se déplacent pas en équilibre…Veillez donc tout particulièrement lors des allongements à conserver votre jument bien en équilibre sur ses hanches, postérieurs bien engagés.
L'allongement doit provenir d'un surcroît d'impulsion et d'un engagement prononcé des postérieurs…non d'un transfert de poids vers les épaules et d'une précipitation du geste.
Conservez le lien avec la bouche de votre jument par une avancée de votre contact vers l'avant et le bas mais sans laisser votre jument s'ouvrir et/ou se mettre sur les épaules.
Le problème devrait rentrer dans l'ordre.

        S'il persiste vous pouvez toutefois agir sur la ferrure de votre jument.
Dans un premier temps rabotez légèrement la pince des postérieurs(faire une"pince carrée").
Vous pouvez aussi légèrement raccourcir les éponges des fers antérieurs.
Voyez votre maréchal mais agissez prudemment et progressivement.
Pour les trotteurs de course qui amplifient à l'extrême leur action, on cherche à faire écarter les postérieurs notamment en ferrant ceux-ci avec des fers à" branche américaine", c'est-à-dire avec une éponge extérieure légèrement prolongée sur l'extérieur.

Mais nous sortons du domaine de l'équitation classique…
 

Réeduquer un trotteur
J'ai récemment acquis un trotteur de 4 ans qui devait faire des courses mais qui n'a pas été retenu  puisqu'il amble. Actuellement j'essaie de le mettre sur le plat mais dès qu'il est au trot, il accélère, appuie fort sur le mors et je ne peux plus contrôler ni l'arrière-main ni l'avant-main.

Je ne sais plus quoi faire !…

Le problème est difficile.
Votre cheval a été sélectionné puis entraîné dés son plus jeune âge au grand trot avant d'être écarté des courses. Il s'agit d'une rééducation toujours longue…
Je pense qu'il faut en premier lieu mettre le cheval en bride et non en simple filet afin d'éviter qu'il ne prenne un appui trop important sur le mors de filet.
Utilisez la bride complète et n'acceptez qu'un léger appui sur le mors. Dés qu'il s'appuie rompez le contact en ouvrant très nettement les doigts et reprenez…Répétez l'opération…

1)Un important travail à la longe, au trot, sur le cercle et enrêné me semble indispensable(voir dans NOTES à propos des…RENES FIXES) Demandez un trot très lent, à la limite de la sous-impulsion, avec de fréquentes transitions au pas.

2)Travail monté:
Faites de nombreuses sorties en extérieur, au pas, rênes longues.
En carrière, travaillez beaucoup au pas et lorsque vous demandez le trot, travaillez systématiquement sur des cercles.
Faites des temps de trot très courts avec retour au pas fréquents et marchez rênes longues en récompense.
Variez beaucoup les figures avec de fréquents changements de main…ne faites une ligne droite que si le cheval est en équilibre et toujours dans le calme.
Et puis galopez dans le même esprit mais en partant du pas et en évitant absolument les transitions descendantes galop-trot qui le feraient retomber dans ses schémas antérieurs.

Agissez avec calme et soyez très patient…

C'est ainsi que l'on rééduque un trotteur. C'est un travail délicat mais intéressant.
 

Mon cheval trottine

J'ai un jeune cheval de six ans.
 C'est un inquiet qui a du mal à tenir le pas : il trottine énormément.
 Si je travaille un exercice d'assouplissement ( hanches à l'extérieur, épaules en dedans, cession à la jambe,…) je n'arrive pas à garder le pas malgré des actions de jambes et de mains très douces, accompagnées d'une assiette décomposant chaque foulée du mouvement.
 Pouvez-vous m'aider ?

La première chose à faire est de détendre correctement votre cheval en longe avant de le monter (voyez la rubrique NOTES…"Les Rênes Fixes")
Commencez ensuite votre séance par le travail du trot avant d'aborder le pas.
Si le cheval persiste à trottiner soyez un peu moins exigeante dans la "mise en main" du cheval et travaillez-le la nuque un peu plus basse afin de le détendre.

Ne restez pas trop longtemps au pas : chaque cheval a une dose de pas qui lui convient. Certains chevaux s'endorment, d'autres, comme le vôtre, s'impatientent et trottinent.
Ce sont en général des chevaux près du sang, réactifs, généreux et de tempérament fougueux.

Entrecoupez vos exercices par de fréquents temps de pas rênes longues.
Avec du tact, de la patience et une organisation de vos séances plus compatible avec son caractère, vous devriez résoudre ce problème.

Developper l'amplitude du trot

Mon cheval, un pur-sang anglais de 12 ans, n'a pas d'amplitude au trot. Je le travaille régulièrement sur des barres au sol, mais y a-t-il d'autres moyens d'améliorer son amplitude pour obtenir un joli trop allongé ?

L'amplitude du trot d'un cheval est déterminée par ses aptitudes naturelles et par le travail. Un bon travail permet de réveler le trot mais il ne peut donner véritablement d'ampleur au cheval qui en est naturellement dépourvu. Il permet simplement de présenter le cheval au mieux.
A l'inverse, un travail mal conduit peut masquer des aptitudes insoupconnées.
C'est en cherchant l'équilibre du cheval, la cadence et la rondeur du geste que l'on développe un trot.
Travaillez le trot dans une cadence lente en recherchant avant tout la régularité et la légèreté. Le cercle, le travail des deux pistes favorisent l'abaissement des hanches du cheval, amènent progressivement le rassembler. Le cheval s'équilibre alors sur les hanches, libére se épaules, relève son avant-main. Il peut alors à la moindre sollicitation transmettre intégralement la poussée des postérieurs et étendre son geste avec rebond.
Ne cherchez pas à pousser fort avec vos jambes avant ou pendant l'allongement: concentrez-vous plutôt sur la préparation de l'allongement.
Créez d'abord l'impulsion, obtenez le rassembler.
Voilà comment permettre à votre cheval de sortir ses allures et de les amplifier.

 

Trot allongé: difficultés

Nous possédons, depuis ses trois ans, un Pure Race Espagnole, agé aujourd'hui de six ans. Il progresse relativement bien dans son travail, mais nous procure quelques difficultés pour allonger monté.
En effet, lors de présentations en main, il trotte avec beaucoup d'élèvation et d'amplitude: il est très bien noté. Une fois sous la selle, il en va tout autrement. Nous pratiquons en tous points le travail que vous recommandez (travail en deux pistes, recherche du rassembler par l'impulsion...début de piaffer sans précipiter...) Mais les difficultés pour allonger persistent! Nous ressentons une retenue qui semblerait venir d'une peur de venir "chercher la main". Il se retient, ne se détend pas .
Auriez-vous un conseil?


C'est un problème que l'on rencontre souvent. On voit de magnifiques allongements lors de présentations en main en championnat de modèles et allures des trois et quatre ans, tant chez les Pur Sang Lusitaniens (P.S.L ) que chez les Pure Race Espagnole ( P.R.E ), et on ne les retrouve plus guère chez ces mêmes chevaux montés à l'âge de cinq, six ou sept ans!

Il y a donc un problème de monte!

Beaucoup de cavaliers, même parmi ceux déjà bons, cherchent trop souvent à rassembler trop vite, avec des chevaux placés très tôt dans une attitude haute, nuque élevée, chevaux mis en bride prématurément. Les chevaux ne sont pas vraiment tendus dans leur ligne du dessus, dans leur dos, ils ne sont pas toujours bien droits, l'impulsion des postérieurs, souvent bien réelle, se perd...le cheval ne peut "dérouler" et étendre ses allures...Il n'allonge pas!

Essayez de travailler votre cheval sur des espaces un peu grands, au trot enlevé, en cherchant à la fois le dynamisme et le mouvement en avant afin qu'il vienne davantage "sur la main", sans toutefois s'appuyer trop, en baissant un peu sa nuque afin de pouvoir s'étendre et laisser passer son énergie vers l'avant.
Demandez de fréquentes transitions: cercles et voltes rassemblés, étendre légèrement sur la ligne droite, cercles, diagonale sans allonger, cercle, diagonale en étendant le trot...épaule en dedans sur le grand côté puis sur le petit côté...faire le premier tiers du grand côté toujours en épaule en dedans...sortir sur une oblique en allongeant quelques foulées...
L'essentiel est de maintenir le cheval sur les hanches et de lui conserver un certain soutien devant lors des demandes.

Soyez patient et méthodique, d'autant plus qu'à six ans un P.R.E est loin d'être adulte et d'avoir toute sa force.

 

Trot assis et confort

Au trot assis, je bascule vers l'avant. Quand la pointe des pieds descend, le moniteur me dit de descendre les talons et c'est encore pire! Pour trotter assis il me dit de me pencher en arrière et de serrer les mollets.
Je sais que je n'ai pas encore une bonne assiette, mais malgré de grands efforts, je ne progresse pas avec ces indications!
Que doit-on donc faire pour avoir un trot assis confortable?

Serrer les jambes, serrer les mollets au trot assis en se penchant en arrière est la meilleure manière pour taper dans sa selle et vivre le trot assis comme une punition ou un cauchemar, punition partagée par le cheval! L'attitude est alors raccrochée!

Le confort, le moelleux de l'assiette passe d'abord et essentiellement par le relâchement total du bas du corps, des jambes en particulier.
Asseyez-vous naturellement, dans une attitude proche de la verticale. Cherchez à relâcher au maximum vos jambes en laissant tomber vos pointes de pied vers le bas. Vous pouvez même chercher à tirer vos pointes de pied vers le sol afin de pouvoir reculer votre jambe vers la verticale, à l'aplomb de vos épaules.

Pour l'attitude générale rappelons l'essentiel : buste proche de la verticale, grandi et décontracté, bras tombant naturellement, jambes moelleusement descendues, angle cuisse/tronc très ouvert, épaules/ischions/talons sur la même ligne.
Ayez les fesses relâchées, les jambes bien descendues, pour avoir le dos léger. Et non l'inverse ! Si vos fessiers sont contractés et vos jambes serrées, vous allez rebondir sur votre selle comme un ballon qui tape le sol rebondit!

Restez avec un bassin et des fesses immobiles, ne cherchez surtout pas à cirer la selle avec vos fesses en vous penchant en arrière pour pousser le cheval. Vous ne feriez que gêner le mouvement du cheval et vous fatiguer bien inutilement. Contentez-vous de suivre le mouvement du dos du cheval en vous relâchant et en cherchant seulement un peu de soutien au niveau de votre rein.

Travaillez votre trot assis sur des cadences lentes. Repassez au pas si vous sentez les contractions s'installer malgré votre effort de relâchement, puis reprenez.

Vous verrez, lorsque la relaxation arrive, le trot assis sur un cheval bien rassemblé est un vrai bonheur!

         Attitude-Position / Pas / Trot / Galop / Epaule en dedans / Appuyer
Changement de pied isolé / Changements de pied rapprochés / Pirouette / Piaffer / Passage / Pas espagnol / Levade / Débourrage / Extérieur et Haute-Ecole


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